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Samedi (23/04/05)
Récit d'après une bande dessinée de C. Bretécher
--> toutes vos critiques sont les bienvenues
Hervé n’avait pas téléphoné. C’est bien fini entre eux. Simone décida d’agir. Elle s'assit sur le canapé, à-demi penchée en arrière, sa jambe droite repliée sur la gauche. La tête baissée, elle semblait soucieuse.
Après un long moment de réflexion, elle se redressa brusquement, d'un air décidé. La tête haute, elle paraissait avoir pris des résolutions très sérieuses. D'un pas déterminé, elle se leva et quitta la pièce.
Elle fila à la salle de bain et s'empara de tous les effets personnels d'Hervé : un rasoir, une brosse à dents, un tube de dentifrice ainsi qu'un flacon de déodorant. D'un mouvement très énergique, elle ouvrit la poubelle avec son pied droit et, poussée par la rage, elle y lança précipitamment tous les objets.
Ensuite, elle se dirigea vers un tiroir qu'elle ouvrit. Elle en sortit une photo d'Hervé ainsi qu'une lettre d'amour, retourna à la poubelle, l'ouvrit du pied gauche et y jeta ce qu'elle avait en main. Elle était vraiment déterminée à se débarrasser de son passé et voulait éliminer définitivement tout ce qui appartenait à Hervé. Pour terminer son ouvrage, elle se dirigea vers la penderie, s'empara d'une écharpe et lui infligea le même sort qu'à tous les autres objets.
En ce moment, Simone se trouvait Face à la poubelle ouverte dans laquelle on pouvait voir l'écharpe qui appartenait autrefois à Hervé. Elle saisit une théière et la retourna sur la poubelle afin d'y jeter les restes de thé. Puis, elle fit de même avec une assiette dans laquelle il restait un peu de nourriture.
Quant elle eut fini de se débarrasser de tout ce qui appartenait à Hervé, elle avait une mine consternée. Dans sa main gauche, elle tenait une boîte de mouchoirs en papier et se mouchait bruyamment quand soudain la sonnette de son appartement raisonna. Elle mit son mouchoir dans la poubelle et se hâta d'aller ouvrir la porte.
A sa grande surprise, face à elle se trouvait une dame lui tendant un bouquet de fleurs. De sa main gauche, Simone tenait le bouquet encore emballé et de sa main droite, un billet qu'elle lut et relut attentivement, comme si elle ne pouvait se résoudre à y croire. Elle n'était plus vraiment sûre que tout cela était bien réel et eut peur que ce n'était qu'un rêve.
Elle tendit son bras droit afin d'éloigner un peu le billet tout en continuant de le lire et le bouquet qu'elle tenait toujours dans son autre main était maintenant à la hauteur de sa hanche.
Toute confuse, elle alla vers la poubelle, s'agenouilla et en ressortit deux objets qu'elle y avait jeté préalablement. Tout semblait rentrer dans l'ordre et elle avait l'air de regretter ses résolutions. Elle avait de vifs remords. Hervé lui avait probablement expliqué les raisons de l'absence de son téléphone et, aux prises de la colère et gagnée par l'impatience, Simone avait entreprit d'agire trop tôt.

Voici l'image de la BD en espérant que ça marche!

Ecrit par Naelia, à 13:48 dans la rubrique Poèmes et autres écrits.
La suite, c'est ici! (2 réactions)
Mercredi (03/11/04)
Echantillon d'une traduction anglais/français
--> Ca ne veut rien dire, n'est-ce pas ? Soyez francs!
Qu'en pensez-vous ? Je doute fort que l'on puisse trouver un jour dans une revue francophone un truc de ce genre, mais avec le temps, je compte m'améliorer un peu! Et en plus, le domaine scientifique n'est pas ma tasse de thé.
Si vous avez un peu de temps à perdre, lisez la suite et surtout n'oubliez pas de commenter! Je n'ai pas mis le texte original. Eh oui, faut jouer le jeux jusqu'au bout.
Quand j'étais entrain de rédiger cet article, mon PC c'est soudainement éteint. J'ai eu un choc car j'avais peur d'avoir attrapé le fameux virus qui traîne ces jours sur MSN. Mon ordi formatté, ce serait ma mort assurée! (J'exagère un peu bien sûre, mais quand-même...)

Alors, voila le fameux texte

Lombalgie
Les lombalgies sont un problème important. Bien que les causes soient encore méconnues, le choix des traitements s'est amélioré. Toutefois, le meilleur remède consiste souvent à faire confiance à la capacité de rétablissement spontanée du corps.

Généralement, la vie se limite à deux certitudes : on n'échappera ni à la mort, ni aux impôts. Une liste plus réaliste inclurait également les lombalgies. Un jour ou l'autre, près de 80% des adultes en souffriront et c'est une des raisons principales des consultations, des hôspitalisations, des interventions chirurgicales ainsi que d'une incapacité de travail croissante. Aux Etats-Unis, le montant annuel global déboursé pour les soins directs dus aux lombalgies et pour couvrir les indemnités professionnelles pourrait atteindre cinquante milliards de dollars. La lombalgie est la maladie à caractère non-mortel la plus répandue au sein de notre société. La prédominance de ces douleurs est égale au mystère qui subsiste à leur propos.

Considérons le paradoxe suivant. L'économie américaine est entrée dans l'aire post-industrielle : pour les travaux pénibles, l'automatisation permet de plus en plus souvent de remplacer les hommes par des robots. Quant à la médecine, elle a constamment perfectionné l'imagerie médicale diagnostique de la colonne vertébrale et a développé de nouvelles formes de traitements, chirurgicaux ou non. On a cependant remarqué que les arrêts de travail liés aux lombalgies ne cessent de croître [progressent inexorablement]. De nos jours, l'appellation de praticien spécialisé en lombalgies est encore bien trop vague et serait bien trop prétentieuse, car les connaissances actuelles en la matière sont relativement restreintes. Certaines idées désuètes auxquelles s'attache la médecine sont certainement à l'origine de ce défaut. En effet, les concepts d'autrefois n'étaient fondés que par des banalités très peu convaincantes basées sur des déductions en analysant les changements physiologiques. Bien trop souvent, l'étude d'un seul cas spécifique donnait lieu à l'élaboration de généralités. Cependant, une analyse clinique et des examens rigoureux et approfondis semblent nécessaires.
Ecrit par Naelia, à 20:46 dans la rubrique Poèmes et autres écrits.
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Jeudi (16/09/04)
Marrant, non ?
Par le fait que je sois quelque peu différente, ma vie est sans-cesse alimentée par des petites anecdotes qui pourraient paraître relativement étrange.
Hier, j'étais en ville avec mon chien-guide et soudain j'entends un enfant s'exclamer : "Maman! Maman! Une aveugle!".
La mère lui répond : "T'inquiète pas mon chéri, ce n'est pas grave". J'espère que ce ne soit pas grave, lol!!! Comme si j'étais une bête féroce.
Si j'avais un peu plus de confiance en moi, je lui aurais répondu : "Et puis, quoi ? Suis pas un extraterrestre moi".
Et sinon, d'autres aventures bien plus marrante, comme par exemple un groupe d'enfants qui m'arrêtent pour élucider le mystère de mon statu. "Mais..., vous êtes vraiment aveugle ?, ou vous vous amusez ?". En effet, c'est un divertissement très sympathique!
A chaque fois que je sors, un enfant ou deux demandent à leur mère ce qu'est mon chien. "Maman, regarde, il est bizarre le gros chien, on dirait qu'il porte une valise"; "Pauvre chien, il est aveugle!".
Les enfants sont naturels, leur remarques me font toujours sourire. Mais les adultes, eux, peuvent être parfois assez blessants.
Et ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? La semaine dernière, un enfant m'a arrêtée pour me dire : "Madame, voue êtes une belle aveugle, ce n'est pas souvent que je vois ça".
Je suis également allée présenter mon chien-guide à des enfants dans le cadre d'une journée passeport-vacance. Ce fut fort enrichissant soit pour moi que pour les enfants. C'est bien de les sensibiliser à la chose dès leur plus jeune âge.
Enfin, si l'homme est fait pour vivre en société, le principal, c'est qu'il s'y adapte. Pour ma part, je trouve que ces aventures, dans le fond pas si dramatiques, m'aident à grandir, à me rendre à l'évidence que le jugement d'autrui n'est pas ce qui constitue fondamentalement mon existence.
Ecrit par Naelia, à 18:38 dans la rubrique Poèmes et autres écrits.
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Dimanche (05/09/04)
Un peu de maths
--> histoire de s'amuser un peu
C'est pas trop compliqué, et c'est amusant! faut juste un peu de patience.

Pour le calcul 1 et 2, j'ai la solution, mais le 3 reste toujours un mystère
Amusez vous bien!


Partir d'un nombre pour ensuite le retrouver par le biais de divers calculs.

Exemple :

241 : 15 12 9 3 2 7
15 + 12 = 27
27 * 9 = 243
243 - 2 = 241

1) 774 : 1 4 9 10 25 50

2) 622 : 3 3 5 6 8 10

3) 552 : 2 3 7 8 10 75

C'est difficile de ne pas perdre patience!!! Bravo à tous ceux qui son arrivés au bout de ce petit exercice!
Ecrit par Naelia, à 16:42 dans la rubrique Poèmes et autres écrits.
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Mardi (20/07/04)
La vie est un long fleuve tranquille
--> Retrouvé en fouillant dans mes archives de classe de première
Au travers de cette métaphore, la vie est comparée à un fleuve. Cela signifie qu'il y a du mouvement, car les eaux d'un fleuve se déplacent continuellement. L'adjectif "long" désigne ici la durée de la vie et est plutôt amélioratif, mais celui-ci peut également connoter une durée de vie interminable, c'est à dire qui est monautomne et qui ne finit jamais. L'image du fleuve tranquille signifie que tout au long de la vie, on est heureux et satisfaits de sa propre existence, sans avoir rien à se reprocher, à regretter. Si on pouvait vivre une seconde vie, on choisirait la même que celle que le destin nous a réservé.
Cette image de la vie désigne également une existence tranquille, sans malheurs où tout se passe pour le mieux, comme on le désire et dans laquelle tous nos souhaits ou presque s'exécutent. Cette manière de voire les choses est très poétique et paraît très chimérique, mais il est réellement possible de la mettre en pratique.

J'approuve cette affirmation sans aucune hésitation, car je n'ai pas à me plaindre de ma propre vie. Si je pense à d'autres gens, peut-être moins heureux que moi, je m'estime entièrement comblée. Pour agréer avec cette affirmation, il faut avoir un état d'esprit très positif, c'est à dire voire les choses du bon côté, et ranger les éléments négatifs perturbateurs dans un tiroir le plus longtemps possible et s'en occuper uniquement lorsque cela est indispensable. Il faut vivre jour pour jour, sans trop s'inquiéter de ce que demain nous réserve.
Si on le veut bien, la vie est réellement un long fleuve tranquille car on contribue activement à la préparation de notre avenir. Si on se définit comme la personne la plus malheureuse du monde et que l'on passe sa vie à se plaindre, il est claire que l'on profitera beaucoup moins intensément des plaisirs de la vie.

Si on prend la peine d'observer la beauté des forêts, les reflets du soleil et les doux chants des oiseaux, la douceur des étendus d'eaux et la grandeur des animaux et plantes qui y vivent, on devrait se sentir comblés. Uniquement cela devrait nous suffire. En tout cas, personnellement uniquement ces aspects-la me donnent un souffle de vie et me certifient que rien ne me manque.
A cela vient encore s'ajouter l'affection et l'amour. Lorsqu'on considère tout les êtres chers qui se trouvent autour de nous et qui sont là pour nous aider, on se sent rassurés et réconfortés. Les parents et les amis sont une part fondamentale qui contribue à rendre les flots de notre fleuve le plus tranquille possible.

Le fait que j'aie suffisamment, même trop, de quoi me nourrire, que j'aie une maison bien douillette pour vivre et que je puisse faire des études à mon gré me laisse en déduire automatiquement que la vie n'est rien d'autre qu'un long fleuve tranquille. Cette certitude vient se renforcer lorsque j'ai la joie d'aller rencontrer la mère de mon oncle qui est actuellement âge de nonante-cinq ans et qui possède encore toute sa tête. Avec elle, il est possible de parler de tout, elle est toujours de bonne humeur et me redonne à chaque fois que je la vois une multitude de force. J'ai vraiment beaucoup d'estime pour cette personne qui prend toujours les choses du bon côté. Elle a à mon sens une manière d'affronter sa vie qui est exemplaire.

En conclusion, je désire exprimer que les arguments et exemples cités correspondent entièrement avec la définition de la métaphore étudiée. Celle-ci contient une grande part de vérité qui peut encore être vérifiée avec l'actualité.
Ecrit par Naelia, à 10:10 dans la rubrique Poèmes et autres écrits.
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Lundi (19/07/04)
Rêve enfantin
Je fais souvent ce rêve doux et chimérique
D'un monde sans défauts, où règnent paix et joie,
Où chacun a sa place, où chacun est accepté.
Ô toi, monde de liberté! Ô toi, justice!

Que tout soit parfait, que tout me soit agréable.
Que je vive ma vie! Qu'on me laisse tranquille!
Qu'on ne s'avise à m'importuner! Je suis bien!
Mon chemin est opportun, je n'ai plus de vices.

J'apprend à apprivoiser ceux qui le désirent,
Ceux qui m'approchent et me témoignent du respect,
Sans efforts, juste par désir ou par plaisir.

La vie est belle et je la vivrai jusqu'au bout.
Mes périples me servent toujours de leçon
Et c'est par les fautes qu'on se forge un savoir.


Un peu inspirée de "Mon rêve familier" de Verlaine, poème que j'adore.
Les rimes n'y sont pas, mais j'ai tenté de respecter les alexandrins. Si vous trouvez des erreurs de structure, n'hésitez pas à me le dire!
Ecrit par Naelia, à 15:52 dans la rubrique Poèmes et autres écrits.
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Samedi (06/03/04)
Ne jamais se fier aux apparences
--> Celles-ci sont souvent trompeuses
Toute apparence première est trompeuse. C'est ce que le prof de philo tentait de nous faire comprendre l'autre jour.
Dans ma vie, je perçois les choses tout à fait différemment que les autres. Mon handicape me prive des apparences physiques, remplacées par une multitude d'autres perceptions.
Afin d'identifier une personne, je m'attache à sa voix, à l'impression intérieure qu'elle me donne. Ma grande différence, c'est que je en peux pas m'attarder sur des impressions physiques et cela m'oblige à tout de suite étudier l'intérieure des gens, leur fond, leur sensibilité. Si quelqu'un persiste à m'observer, je le ressens. Si quelqu'un me méprise par derrière ou tend à m'aider de mauvais gré, je le sens très rapidement.
Ma vie est peut-être différente que celle de personnes voyantes, mais après tout, chacun est différent. Je m'imagine les choses à ma manière, et, qui sait, si je voyais le monde tel qu'il est, avec toutes ses violences et ses horreurs, j'en serais peut-être déçue.
J'aime ma manière d'appréhender la vie et tout ce qui l'entoure.
Dans mes rêve, je m'imagine plein de choses. Je vois, certes, mais à ma manière. Rien ne peut me prouver que ce que je vois est irréaliste.
Je suis physiquement réaliste, mais dans le fond, mes certaines de mes perceptions sont probablement surréalistes.
Ecrit par Naelia, à 09:54 dans la rubrique Poèmes et autres écrits.
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Dimanche (08/02/04)
L'amitié
--> Que veut exactement dire ce si joli terme ?
Les amis sont notre vie. Ils sont là pour nous. Nous vivons pour eux et ils vivent pour nous.
Le grand problème, c'est qu'il faut apprendre à les choisir. Il faut tenter de cerner les véritables amis et ceux qui nous choisissent uniquement à leur profit.
Ce qui prévaut, c'est la sincérité et la franchise. Pour ma part, j'ai horreur des faux amis qui m'aident et qui, à la première occasion, ne loupent pas de se venter de m'avoir rendu tel ou tel service.
L'amitié, c'est quelque chose qui se forge tout à fait naturellement. Parfois, j'ai tendance à me dire que pour augmenter mon cercle d'amis, je devrais changer de mentalité, me transformer en quelqu'un que je ne suis pas, en quelqu'un qui pourrait plaire à la jeunesse actuelle. C'est difficile de plaire et ce n'est jamais facile de se résoudre à rester soi-même.
Il est très difficile de réellement connaître les gens; parfois on se targue sur des préjugés faux, et ce uniquement par manque de confiance ou d'expérience.
Enfin, tous mes amis me sont précieux. Je me dis qu'il vaut mieux avoir peux d'amis, mais des vrais, sur qui on peut compter à tout moment et avec lesquels on ressent un véritable échange.
Ecrit par Naelia, à 18:01 dans la rubrique Poèmes et autres écrits.
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Dimanche (18/01/04)
Mon chien-guide
--> Ce sont mes yeux
Jenny a commencer à prendre part à ma vie le 17 décembre 2002. C'est un labrador noir âgé de trois ans qui est vraiment adorable.
Je l'ai rencontrée le 18 août de la même année à l'école de chiens guides. A ce moment, ma mère ne voulait pas de chien. Mai quand elle l'a vue, elle a craqué. Lorsque Jenny est entrée dans la salle où j'étais avec ma mère et d'autres personnes de l'école, elle a directement sauté dans les bras de ma mère et lui a entièrement léché le visage. Comme si elle savait que c'était elle qu'elle devait amadouer.
Le soir, lorsque je suis rentrée chez moi et ai montré la photo de Jenny à mon père, il m'a dit qu'il fallait la prendre. En effet, quatre moi après, elle était à moi.
Je peux dire que Jenny est un chien très intelligent. Née à l'école de chiens guides, après avoir passé 18 mois dans une famille d'accueil, elle a subi six mois d'école de dressage.
Je dois connaître les trajets que nous effectuons ensemble, mais elle évite tous les obstacles entravant mon chemin. Pour lui donner les ordres, j'utilise un langage codifié basé sur l'italien, langage officiel des chiens-guides. Je peux par exemple lui demander d'aller à gauche, à droite, de monter dans un véhicule, de chercher une porte ou encore de me montrer un guichet, un banc ou un siège dans le bus.
Les chiens-guides on le droit d'accès partout, bien que certaines personnes trouvent encore le moyen de prétendre refuser sa présence.
Je me rend de plus en plus compte que je dois lui accorder toute ma confiance. Jenny, ce sont mes yeux. Elle incarne ma liberté.
Ecrit par Naelia, à 21:21 dans la rubrique Poèmes et autres écrits.
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