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Samedi (12/01/08)
quelques nouvelles...
Bonsoir à tous.
Ce petit article juste pour vous dire que tout va bien, que finalement ce n'est pas plus mal que ce blog existe toujours...
Actuellement, je finis mon Baccalauréat en traduction, je suis une année en Angleterre dans le cadre de mon Bachelor justement. C'est trop génial par ici, j'ai rencontré tellement de gens super sympa!
Je reviendrai peut-être de temps à autres par ici... Mais pour l'instant je tente de me consacrer au blog que j'ai créé pour ma chienne-guide Jenny... C'est là-bas!
jennychienguide.joueb.com
Wouuuuuf! lol.
Bon, je m'en vais dormir, j'ai écrit suffisamment de bêtises pour ce soir!
Ecrit par Naelia, à 01:56 dans la rubrique Récit d'une vie jour pour jour.
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Dimanche (29/07/07)
retour + HP7!
Bonjour bonjour! Ou plutôt, bonsoir!

Comment allez-vous par ici ?
Je vous reviens en partie. En fait, je me pose une question existentielle : vais-je vous faire une traduction du début de Harry Potter 7 ? Ca me dirait bien en fait, et ça me ferait de l'exercice pour mes études!
Bon, à tout bientôt pour le début de ma traduction!
Ecrit par Naelia, à 20:55 dans la rubrique Harry Potter.
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Mardi (17/01/06)
je crois que je suis partie...
Bonjour à tous.
Tout d'abord, je vous dois mille excuses pour mon silence aussi long! Vous me le pardonnerez j'espère ?
En fait, je me rend compte que ce Blog ne ressemble plus à rien comme ça, mais le problème, c'est que je n'ai pas envie de le fermer... Ca m'embête de partir définitivement.
A votre avis, c'est mieux de le laisser désertique et d'y repasser en coup de vent de temps à autre, ou de le fermer ?
En plus, j'ai 9 examens partiels dans 3 semaines et demi, et ce n'est pas ça qui me donne la mottive pour écrire! sniiiif...
A tout bientôt (si je me décide à revenir...)
Ecrit par Naelia, à 16:52 dans la rubrique Récit d'une vie jour pour jour.
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Jeudi (06/10/05)
harry potter 6 partie 5
--> salut! prener du plaisir et vive la vie elle est trop courte pour etre triste ou pleurer sur son sort.(dedicace au cousin de mon meilleur ami toucher par une tumeur au cerveau et qui vient de perdre son grand-père)

"- Je reviens d'Azkaban, dit Fudge d'une voix saccadée,et laissan coulée une quantité d'eau impréssionnante qui s'y était introduite.au millieu de la mer du Nord, des conditions de vol pas possibles, les Détraqueurs sont très en colère...

les frissons le parcouraient des pieds à la tête.

 - il n'y avait eu jamais d'évasion auparavant.De toute les manières, il fallait absolument que je vois voie, monsieur le Premier Ministre.Black est un assassin de Moldu très connu et il va peut-être aller retrouver Vous-Savez-Qui... mais biensûr vous ne savez pas qui est Vous-Savez-Qui!

après avoir éxaminé le Premier Ministre d'air de désolation, il reprit :

 - Allons, asseyez vous, asseyez vous, il faut que je vous mette au courant... prenez donc un vers de whisky...

Le Premier Ministre n'aimait pas qu'on lui dire de s'asseoir à son propre bureau, n'y qu'on lui dise de prendre un verre de son propre whisky, mais il s'assit quand même dans son fauteuil. Fudge avait sorti sa baguette magique et avait fait apparaître de verres contenant un liquide de couleur marron marron transparent (j'ai pas trouvé la couleur du whisky) il en enfonça un dans la main du Premier Ministre et s'installa à son tour.

Fudge avait parlé pendant plus d'une heure. À un moment de son histoire, il s'efforça de ne pas prononcer un nom à voix hauteet l'avait écrit sur un morceau de papier qu'il avait enfonçé dans l'autre main du Premier Ministre, celle qui n'était pas occupé par le verre de whisky.Quand Fudge s'était levé pour partir, le Premier Ministre s'était levé lui aussi.

 - Vous croyier que...

Il avait jeté un oeil au papier dans sa main gauche.

 - Que Lord Vol...

 - Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ! l'interrompit Fudge avec force.

- Désolé... vous croyiez que Celui-On-Ne-doit-Pas-PrononceLe-Nom est toujours en vie ?

Ecrit par siraaj, à 21:25 dans la rubrique Harry Potter.
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Samedi (24/09/05)
HP 6 chap.1 partie 1,2,3 et 4
Harry potter et le Prince de sang mêlé


Chapitre 1 : L'Autre Ministre

Minuit approchait. Le Premier Ministre était seul, assis dans son bureau, et lisait une longue note de service. Celle-ci ne faisait qu'effleurer son cerveau, car il n'était guère en mesure d'en dégager la moindre signification. Il attendait un appel du Président d'un pays lointain. Entre attendre que cet homme maudit l'appelle et la tentative d'effacer de sa mémoire le souvenir de ce qui fut une semaine interminable, exténuante et très difficile, son cerveau était saturé. Plus il essayait de se concentrer intensément sur le document qui se trouvait devant lui, plus il voyait clairement la mine réjouie d'un de ses opposants politiques. La personne en question avait fait irruption dans les nouvelles le jour-même. Elle avait non seulement fait la liste de tous les évènements tragiques qui avaient eu lieu au cours de la semaine précédente, (comme si quelqu'un avait besoin qu'on lui les rappelle), mais avait également expliqué pourquoi tous, sans la moindre exceptions, étaient imputables au Gouvernement.
A la seule pensée de ces accusations, le pouls du Premier Ministre s'accélérait. A ses yeux, ces dernières étaient tout sauf fondées et authentiques. Comment diable son gouvernement aurait-il pu empêcher ce pont de s'effondrer ? Il trouvait scandaleux qu'on ose les accuser de ne pas avoir déboursé suffisamment d'argent pour les ponts. Il datait de moins d'une décennie et même les meilleurs experts en la matière ne sont pas parvenus à expliquer pour quelle raison il avait clairement fondu en deux parties, envoyant une douzaine de véhicules dans les profondeurs blafardes du fleuve qui se situait juste en-dessous.
De plus, comment osait-on laisser entendre que c'était la négligence des agents de police qui avait occasionné ces deux meurtres si affreux et si médiatisés, ou encore que le gouvernement aurait dû prévoir, d'une manière ou d'une autre, l'étrange ouragan qui s'était abattu sur le sud-ouest de l'Angleterre, ayant causé des dommages aux deux individus ainsi qu'à leur propriété ? Etait-ce sa faute si, Herbert Chorley , un de ses secrétaires d'État, avait choisi cette même semaine pour agir de manière si insolite qu'il allait être dans l'obligation de consacrer beaucoup plus de temps à sa famille ?
"Un vent de malheur souffle sur notre pays", avait conclu son adversaire, dissimulant à peine son visage grimacé.
Et malheureusement, il avait raison. Le premier ministre le sentait lui-même; tout le monde semblait vraiment plus malheureux que d’habitude. Même la météo était morne. Tout ce maudit brouillard en plein mois de juillet, ce n’était pas logique, il y avait quelque chose d’anormal dans tout cela.
Il se tourna vers la deuxième page de son rapport et vu qu’elle était beaucoup plus longue que la précédente. Il décida donc d’abandonner en prétendant qu’il s’agissait d’un travail médiocre. Comme il s’étirait les bras au dessus de sa tête, il en profita pour jeter un coup d’œil triste à la salle qui lui servait de bureau. C’était une drôle de pièce agrémentée d’une belle cheminée de marbre disposée en face de grandes fenêtres à guillotines fermement verrouillées à cause du froid régnant à l’extérieur. Le premier ministre se leva en frissonnant légèrement et se dirigea vers les fenêtres afin d’observer l’épaisse brume qui venait se presser contre la vitre. C’est à cet instant, alors qu’il était dos à la pièce, qu’il entendit un léger toussotement derrière lui.
Il se figea devant le reflet de son propre visage rempli de peur sur la vitre sombre. Il connaissait ce bruit. Il l’avait déjà entendu auparavant. Très lentement, il se tourna pour faire face à une pièce vide.
"Bonjour ?" dit-il en essayant de paraître plus courageux qu’il ne l’était en réalité.
Pendant un bref instant, il eut l’espoir que personne n’allait lui répondre. Mais, une voix s’éleva tout d’un coup. C’était une voix tranchante et décidée, comme si les mots avaient été appris par cœur. Comme l’avait deviné le premier ministre lorsqu’il avait entendue le léger toussotement, elle provenait du petit homme ressemblant à une grenouille qui portait une longue perruque argentée et qui était peint sur une petite toile crasseuse dans le coin de la pièce.
"Au premier ministre moldu. Devons nous rencontrer d’urgence. Veuillez répondre immédiatement. Cordialement, Fudge."
L’homme sur la peinture regarda le premier ministre d’un air interrogateur.
"Euh," dit le premier ministre, "écoutez, ce n’est pas vraiment le bon moment… J’attend un coup de téléphone, vous savez, du président de..."»
"Ca pourra s’arranger," dit le portrait aussitôt. Le cœur du premier ministre fit un bond dans sa poitrine. Il avait justement eut peur de ça.
"Mais je voulais vraiment parler à..."
"On s’arrangera pour que le président oublie d’appeler. Il retéléphonera plutôt demain soir," dit le petit homme. "Veuillez répondre immédiatement à
Mr. Fudge."
"Je, oh, très bien," dit faiblement le premier ministre. "Oui, je vais voir Fudge."
Il se dépêchait de regagner son bureau tout en arrangeant sa cravate. Il avait à peine reprit place à son bureau et tenté de se donner ce qu'il espérait être une apparence détendue, pas du tout déconcertée, lorsque des flammes vertes firent soudain irruption dans la grille vide du foyer, juste en-dessous de sa cheminée de marbre. Il observait en essayant de ne pas trahir une lueur de surprise ou d'affolement, alors qu'un homme bien en chaire jaillit des flammes en tourbillonnant à toute vitesse. Quelques secondes plus tard, il était hors des flammes, sur un tapis qui avait l'air relativement ancien, et se débarrassait des cendres accrochées aux manches de sa longue robe de sorcier ornée de fines rayures. Dans sa main, il tenait un chapeau melon de couleur vert jaune.
- "Ah... Monsieur le Président," dit Cornelius Fudge en avançant à grands pas, la main tendue. "Content de vous revoir".
Pour le Premier Ministre, ce fut impossible de rendre le compliment à Fudge en toute honnêteté et il préféra ne rien dire. Il n'était pas content du tout de voir Fudge. Franchement, ces visites occasionnelles ne faisaient qu'inquiéter le Premier Ministre, et il était donc prêt à entendre de très mauvaises nouvelles. De plus, Fudge avait l'air très anxieux. Il semblait plus maigre, plus chauve, plus grisonnant que de coutume et avait une mine décomposée. Le Premier Ministre avait déjà rencontré des politiciens dans le même état que l'était Fudge, et ça ne présageait généralement rien de bon.

" Comment puis-je vous aider ? "demanda-t-il, en serrant très brièvement la main de Fudge et en l'invitant par un simple geste à s'asseoir sur le plus inconfortables des sièges situés devant son bureau.

"Difficile de savoir par où commencer,marmonna Fudge en s'asseyant sur la chaise, son chapeau melon vert sur les genoux. Quelle semaine, quelle semaine...

-Vous aussi, vous avez passé une mauvaise semaine? demanda le Premier Ministre d'un ton glaciale. Il espérait que Fudge comprenderait qu'il avait suffisamment de souçis comme ça sans qu'il ait besoins de lui en rajouter.

-Oui,bien sûr, répondit un Fudge morose, en frottant ses yeux las et en regardant le Premier Ministre. Le pont de Brockdale...les meurtres de Bones et de Vance... sans oublier ce désastre à l'Ouest du pays...

- Vous... euh... votre... je veux dire, des gens comme vous ont été... été impliqués dans ces... ces choses ? "

Fudge lança un regard sévère au Premier Ministre.

"Bien évidemment, dit-il. Vous avez certainement compris ce qui se passe , non ?

-Je... hésita le Premier Ministre. "

C'était précisément ce comportement qui faisait qu'il détestait tant les visites de Fudge. Après tout, il était le Premier Ministre du Royaume-Uni, et il n'aimait pas qu'on le traite comme un écolier ignorant. Mais, bien sûr, les choses s'étaient passées ainsi dès son premier jour en tant que Premier Ministre. Il s'en souvenait comme si c'était hier et savait que ce souvenir le hanterait jusqu'à son lit de mort. Il était debout, seul dans ce même bureau, et savourait son triomphe, après tant d'année de rêves et de maneuvres politiques, lorsqu'il avait entendu un toussotement derrière lui, tout comme ce soir, et avait vu cet immonde petit portrait lui parler et lui annoncer que le Ministre de la Magie était en route pour le rencontrer.

Bien sûr, il avait pensé que la longue campagne électorale et le stress de l'élection l'avaient rendu fou. Il était tout simplement horrifié de voir un portrait lui adresser la parole, mais ce fut encore pire quand il vit un homme jaillir de sa cheminée pour lui serrer la main. il était resté sans voix alors que Fudge lui expliquait aimablement qu'il y avait encore des sorcières et des sorciers dans le monde mais qu'il n'y avait pas à s'en préoccuper, puisque le Ministère de la Magie était responsable de la population magique et se débrouillait pour que la population non-magique ne devine jamais leur présence. C'était, selon Fudge, un travail difficile qui comprenait des tâches toutes aussi différentes que les régulations sur l'utilisation des balais volants et el contrôle de la population de dragons (le Premier Ministre avait, à ce moment là,agrippé le bureau pour éviter de tomber). Fudge avait alors tapotè paternellement l'épaule du premier Ministre toujours stupéfait.

"Vous n'avez pas de quoi vous inquiéter"avait-il dit, "il ya peu de chances que vous me revoyier un jour. Je ne vous dérangerai que s'il se passe quelque chose de très sérieux de notre côté, quelque chose qui pourrait affecter les Moldus - le population non-magique-. Et je dois dire que vous prenez la nouvelle beaucoup mieux que vvotre prédécesseur. Il avait tenté de me lancé par la fenêtre, croyant que j'étais un canular organisé par l'adversaire. "

A cela, le Premier Ministre avait enfin retrouvé sa voix.

"vous n'êtes pas un farce, alors ? "

Cela avait été son dernier et désespéré espoir.

"Non", avait répondu Fudge avec douceur. "Non, j'ai bien peur que non. Regarder. "Et il avait transformé la tasse de thé du Premier Ministre en gerbille.

"Mais", avait dit le Premier Ministre, le souffle coupé, regardant sa tasse de thé ronger le coin de son prochain discours, "Mais pourquoi- personne ne m'a rien dit - ? "

"Le Ministre de le Magie ne se dévoile qu'au Premier Ministre moldu du moment, "avait expliqué Fudge, rangeant sa baguette magique dans sa veste. "Nous trouvons que c'est la meilleure façons de garder le secret. "

"Mais alors", avait gémit le Premier Ministre "Pourquoi l'ancien Premier Ministre ne m'a pas prévenu ? "

À cela, Fudge avait rit.

" Mon cher Premier Ministre, n'allez vous jamais parler de tout ceci à quelqu'un ? "

Toujours en gloussant, Fudge avait lancé un peu de poudre dans la cheminée, était pénétré dans les flammes émeraude et avait disparu en un souffle. Le Premier Ministre était resté là, sans bouger, et avait réalisé que jamais, aussi longtemps qu'il vivrait, il n'oserait évoquer cette rencontre à qui que ce soit, car qui le croirait dans le monde entier ?


Le choc avait mis un certain temps à s'estomper. Pendant un moment, il a essayé de se convaicre que Fudge avait été une hallucination suscitée par un manque de sommeil pendant sa campagne électorale éxténuante. Dans sa tentative veine de se débarrasser de tous les souvenirs de cette désagréable rencontre, il avait offert la gerbille à sa nièce ravie et il avait donné l'instruction à sa secrétaire personnelle de décrocher le portrait du petit bonhomme affreux qui avait annoncé l'arrivée de Fudge. Pourtant, à la grande surprise du Premier Ministre, le portrait avait été impossible à décrocher. Quand plusieurs charpentiers, un ouvrier ou deux, un historien en art et le chancelier du ministère des finances eurent tous essayé de l'enlever de mur sans succès, le Premier Ministre avait abandonné la tentative et s'était résolu simplement à souhaiter que la créature reste inerte et silencieuse pendant le reste de son mandat. De temps en temps il aurait juré avoir vu du coin de l'oeil l' occupant du tableau en train de bailler, ou, alors de se gratter le nez ; et même, une fois ou deux, simplement marcher hors de son cadre, et ne laissant rien d'autre qu'un bout de toile marron boueuse derrière lui. Cependant, il s'était forcer de ne pas souvent regarder la peinture et à toujours se dire fermement que ses yeux lui jouaient des tours quand quelque chose de pareil arrivait.
Ecrit par siraaj, à 19:42 dans la rubrique Harry Potter.
La suite, c'est ici! (21 réactions)
HP 6 chapitre 1 partie 4
--> Voila, j'ai pris un peu de temps pour vous! bonne lecture
Fudge avait dit que la tâche qui consistait à tout contrôler, comportant aussi bien la vérification d'un usage approprié des balais que le maintien sous contrôle de la population des dragon. (Le premier ministre se rappelait qu'il avait dû s'agrippé à son bureau afin de ne pas s'évanouir). Alors, Fudge avait posé une main paternelle sur l'épaule du premier ministre; ce dernier était totalement ahuri.
- "Il n'y à pas à s'inquiéter", avait dit Fudge. "C'est bien possible que vous ne me revoyiez plus jamais. Je ne vous dérangerait que si quelque chose de réellement grave, qui pourrait affecter les moldus, devait se produire de notre côté, ou plutôt, je devrais dire la population non-magique. Dans le cas contraire, continuez à vivre
population non magique devrais je dire. Et si ce n'est pas le cas, la vie continue et il faut se laisser vivre. De plus, je voudrais ajouter que vous semblez prendre les choses bien mieux que votre prédécesseur. Ce dernier avait tenté de me jeter par la fenêtre en pensant que ma présence était due à une facétie organisée par ses détracteurs." Le Premier ministre avait enfin recouvré l'emploi de la parole.
- "Vous... Votre présence ne relève pas d'un acte de facétie, alors ?" Ceci avait été sa dernière lueur d'espoir, bien que misérable.
- "Non", dit gentiment Fudge. "Non, j'ai bien peur que je ne le soit pas. Regardez bien!". Fudge transforma la tasse de thé du premier ministre en gerbille.
- "Mais...", avait dit le premier ministre, le souffle coupé, en regardant sa tasse de thé qui était entrain de mâchonner le coin de son prochain discours. "Mais pourquoi personne ne m'en a parlé '"
- "Le ministre de la magie ne se révèle qu'au premier ministre moldu", dit Fudge en rangeant sa baguette dans sa poche. "Nous pensions que c'était le meilleur moyen afin de garder le secret."
- "Mais alors, objecta le premier ministre, pourquoi est-ce que l'ancien ministre ne m'a pas averti ?" En entendant cela, Fudge éclata de rire.
- "Mon cher premier ministre, pensez vous vraiment être apte à le révéler à n'importe qui ?" Sans cesser de rire, Fudge avait jeté un peu de poudre dans la cheminée. IL s'était avancé dans les flammes émeraudes et avait disparu avec un "pop" sonore. Le premier ministre était resté debout, sans pouvoir bougé, et avait réalisé que tout au long de son existence, il n'oserait jamais faire part de cette rencontre à qui que ce soit, car après tout, dans ce monde, qui est-ce qui le croirait ?
Le choc avait mis un peu de temps avant de se dissiper. Pendant un moment, le Premier ministre avait tenté de se convaincre qu'en fait, Fudge n'avait été qu'une hallucination causée par le manque de sommeil que lui avait occasionné son épuisante campagne d'élection. Au cours d'une tentative inutile dont le but était d'essayer de se débarrasser de tous les souvenirs concernant cette rencontre si embarrassante, il avait offert la gerbille à sa nièce qu'il adorait et avait ordonné à sa secrétaire personnelle de décrocher le portrait de l'horrible petit homme qui oui avait annoncé la visite de Fudge. Cependant, à la grande déception du Premier ministre, c'était impossible d'enlever le portrait. Après que plusieurs charpentiers, un ou deux maçons, un historien d'art et le ministre des finances eurent tout essayé, mais toujours sans succès, de décrocher ce portrait du mur, le premier ministre avait abandonné la tâche et s'était simplement résolu à espérer que la chose resterait sans mouvement et silencieuse pour le reste de son activité dans ce bureau.
Occasionnellement, il aurait pu certifier avoir aperçu l'occupant du tableau bailler ou gratter son nez du coin de l'oeil. Une fois ou deux, il l'aurait même vu marcher hors de son cadre, en ne laissant rien de plus qu'un cadre vide de couleur brune derrière lui. Cependant, le Premier ministre s'était exercé à ne pas regarder l'image et à toujours se forcer à se persuader que ses yeux lui jouaient des tours lorsque de telles anecdotes se produisaient.
Il y a trois ans, par une nuit semblable à celle d'aujourd'hui, le premier ministre était seul dans son bureau au moment où le portrait lui annonça l'arrivée imminente de Fudge. Il avait jailli de la cheminée, dégoulinait et était saisi de panique. Avant que le Premier ministre n'ait pu lui demander pourquoi il ruisselait de partout, Fudge avait commencé à pester au sujet d'une prison dont le premier ministre n'avait jamais entendu parlé et d'un homme qui s'appelait Sirius Black, quelque chose qui résonnait comme Poudlard et un garçon nommé Harry Potter. Tous ses noms étaient inconnus du Premier ministre.
Ecrit par Naelia, à 14:55 dans la rubrique Harry Potter.
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Une potion de sorciers dans les librairies
Harry Potter. Parole de moldue: Sylvie Tanette vous dit tout ce qui va se
passer le 1er octobre, pour la sortie du nouvel opus des aventures de Harry
Potter. Gallimard a monté un plan marketing sans précédent.
Si on ne savait pas qu'il s'agissait du phénomène éditorial du siècle, on
ne pourra désormais plus l'ignorer. Le 1er octobre, la sortie en traduction
française du tome VI des aventures de Harry Potter va ressembler à peu de
choses près à la mise sur le marché de Titanic en DVD. Gallimard, l'éditeur
français, a tout fait pour que cette sortie soit l'événement de la rentrée,
avec un plan marketing impeccablement orchestré.
Un tel lancement est tout à fait inhabituel dans le monde du livre, mais il
est à la hauteur des chiffres de vente espérés. Harry Potter est en effet
un best-seller comme il y en a peu. En France, le premier tome des
aventures du petit sorcier s'est vendu à 4,2 millions d'exemplaires, et le
cinquième, sorti en 2003, atteint déjà près de 2,5 millions.
Pour ce nouvel et avant-dernier opus, tout commence le 23 juin, date à
laquelle il devient possible de réserver auprès des libraires son
exemplaire de Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé. Personne n'y avait
songé en cette veille de vacances, mais ainsi, Gallimard crée une attente
destinée à durer tout l'été. La date n'a pas été choisie au hasard: le 23
juin n'est autre que "J -100". A partir de ce moment, le temps n'est plus
qu'un compte à rebours jalonné d'opérations promotionnelles.
«Les choses sérieuses:»
Un site internet s'ouvre et, le 7 juillet, l'éditeur
annonce officiellement la date de sortie du livre tout en lançant un grand
concours, "Pourquoi êtes-vous fan de Harry Potter?", dans le premier numéro
de la Gazette Gallimard Jeunesse, distribuée en librairie. Le 13 juillet,
au moment des grands départs en vacances, une cinquantaine de figurants
déguisés en sorcier distribuent dans les gares de Paris, Marseille et Lyon
quelques 160 000 exemplaires de cette Gazette. Le concours consiste à
rédiger un texte pour dire son amour de l'apprenti sorcier, avec la
promesse que les dix meilleurs seront publiés dans la deuxième Gazette et
que les lauréats recevront un exemplaire dédicacé. Dans le même temps, on
conseille de relire les cinq premiers tomes de la série en promettant pour
la rentrée "plein de surprises pour les plus assidus". Le 16 juillet, les
anglophones découvrent Harry Potter and the Half-Blood Prince. Le lancement
fait grand bruit jusque de ce côté-ci de la Manche où des exemplaires en
version originale sont immédiatement disponibles en librairie.
Le 1er septembre, les choses sérieuses commencent. La Gazette nø2 paraît,
encartée dans le magazine jeunesse Okapi et disponible en librairie,
distribué à la sortie de 300 collèges. On y trouve une interview de
l'auteur réalisée par "un lecteur de 14 ans" et l'horloge officielle du
compte à rebours à découper. Un second concours est lancé en partenariat
avec RTL. Des invitations à la soirée de lancement organisée par Gallimard
sont à gagner.
De leur côté, les libraires sont sollicités comme jamais. Dès le 1er
septembre, ils reçoivent l'affiche et un courrier leur présentant le "retro
planning". La "cellule Harry Potter" du service commercial de chez
Gallimard leur demande de ne pas proposer à la vente ni même d'exposer en
vitrine le fameux livre avant la date officielle de sortie, sous peine de
poursuites. Ils ne recevront d'ailleurs leurs exemplaires qu'au tout
dernier moment, deux ou trois jours au maximum avant le 1er octobre. En
revanche, ils peuvent participer à un concours pour gagner un voyage à New
York. Cette semaine, ils ont reçu l'horloge compte à rebours J-14, à mettre
en place dès le samedi 17 septembre. Le 29 septembre, ils détiendront enfin
les sacs collectors à offrir aux premiers acheteurs.
«Ventes de dicos dopées:»
Le 30 septembre, veille de la sortie, sera le point
culminant de cette campagne marketing. Outre les gagnants du concours, des
journalistes et leurs enfants, des auteurs maison, des people assisteront à
Paris à une grande fête censée recréer l'ambiance du collège de Poudlard.
Elle sera retransmise en direct sur RTL au cours d'une nuit spéciale.
Reste à savoir si le prochain Harry Potter se vendra aussi bien que les
précédents. Même s'il faut tenir compte du fait que le phénomène est en
général moins spectaculaire dans les pays franco- phones, les résultats
obtenus par la version anglaise semblent prometteurs. Le jour de sa sortie,
plus de 2 millions d'exemplaires ont été achetés au Royaume-Uni et 6,8
millions aux Etats-Unis. Ici, la version originale a déjà fait événement:
"Il y a toujours plus de lecteurs", affirmait cet été Catherine Léonard
chez Payot Lausanne. Patrick Bertholet, du rayon jeunesse à la FNAC de
Lausanne - où dès juillet, plus de 800 exemplaires de l'édition française
étaient déjà commandés - a même remarqué que les dictionnaires
anglais-français se vendaient mieux: "Les gens sont tellement impatients,
c'est comme une sorte de fétichisme. Ils veulent posséder le dernier opus
le plus vite possible. Anglophones ou non, ils sont fiers de rentrer chez
eux avec le dernier tome sous le bras."
Aussi, le 1er octobre, certains libraires prévoient-ils des animations
exceptionnelles: Jean-Marc Boerlin, gérant de Payot Rive Droite, Genève,
prépare le grand jour avec le sourire: "On aura des centaines
d'exemplaires. Les employés seront déguisés, café et croissants seront
offerts dès l'ouverture du magasin, à 7 h 30 pour l'occasion." Chez Payot
Lausanne, l'organisation est carrément confiée à des professionnels de la
promotion. Décor, costumes, accessoires, rien ne sera laissé au hasard. En
France, certaines librairies ouvriront dès minuit. Curieusement, Gallimard
refuse pour l'instant de donner les chiffres des tirages...
«Une étape dans l'histoire:»
Il est à noter en tous cas que Harry Potter a
bousculé nombre d'usages éditoriaux en France. La création d'une gazette,
par exemple, appréciable support publicitaire pour l'éditeur puisqu'elle
contient, outre des informations sur Harry Potter, des "coups de coeur de
la rédaction", est une première. Autre nouveauté, depuis le tome IV, les
aventures de Harry Potter sont éditées en grand format, alors qu'il était
d'usage de publier les romans pour enfants en petit format, à un tarif
abordable, comme les trois premiers tomes de la série. Ce nouvel opus sera
vendu en Suisse quelque 40 francs et, en France, 23,50 euros. Aujourd'hui,
comme Gallimard, nombre d'éditeurs jeunesse proposent leurs best-sellers en
grand format.
Le tome IV a constitué d'ailleurs une étape dans l'histoire de l'édition
jeunesse: depuis ce moment-là, Gallimard confie à une agence spécialisée
dans les relations publiques, la presse et l'événementiel, le soin de
préparer la sortie des Harry Potter.
Collaboration: Katerine Friedli
Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé. De J. K. Rowling. Gallimard, 750 p.
Attente Le tome précédent de Harry Potter s'est vendu en France à 2,5
millions d'exemplaires.
Marketing L'horloge du compte à rebours reçue par les libraires...
Star La maman de Harry Potter, J.K. Rowling, lors du lancement du 6e tome à
Edinburgh.

Tiré du journal "L'Hebdo", édition du 3 septembre 2005.
Ecrit par Naelia, à 14:23 dans la rubrique Harry Potter.
La suite, c'est ici! (0 réactions)
Samedi (17/09/05)
Résultats aux BUSE ( Brevet Universel de Magie Elémentaire)

Voici les résultats des buses (brevet universel de sorcellerie élémentaire) d’Harry Potter :

(o) optimal
(e) efforts exceptionnelles
(a) acceptable
(p) piètre
(d) désolant

(t) troll

Harry James Potter a réalisé :
Astronomie A
Soin des créatures magiques E

Charmes E (ce sont les cours de professeur flitwick mais j’ai oublié le nom véritable de ses cours) [Je crois que ce sont les cours de sortilège! Naelia]
La défense contre les force du mal O
Divination P
Botanique E
Histoire de la magie D
Potions E
Métamorphose E

Ecrit par siraaj, à 10:38 dans la rubrique Harry Potter.
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Vendredi (16/09/05)
HP 6 chap. 1 partie 3
--> Chapitre 1 troisième partie

Voici la petite suite que j'ai réussi a traduire sans aucun problème (mais alors sans aucun problème!) :

Le Premier Ministre avait déjà rencontré des politiciens dans le même état que l'était Fudge, et ça ne présageait généralement rien de bon.

" Comment puis-je vous aider ? "demanda-t-il, en serrant très brièvement la main de Fudge et en l'invitant par un simple geste à s'asseoir sur le plus inconfortables des sièges situés devant son bureau.

"Difficile de savoir par où commencer,marmonna Fudge en s'asseyant sur la chaise, son chapeau melon vert sur les genoux. Quelle semaine, quelle semaine...

-Vous aussi, vous avez passé une mauvaise semaine? demanda le Premier Ministre d'un ton glaciale. Il espérait que Fudge comprenderait qu'il avait suffisamment de souçis comme ça sans qu'il ait besoins de lui en rajouter.

-Oui,bien sûr, répondit un Fudge morose, en frottant ses yeux las et en regardant le Premier Ministre. Le pont de Brockdale...les meurtres de Bones et de Vance... sans oublier ce désastre à l'Ouest du pays...

- Vous... euh... votre... je veux dire, des gens comme vous ont été... été impliqués dans ces... ces choses ? "

Fudge lança un regard sévère au Premier Ministre.

"Bien évidemment, dit-il. Vous avez certainement compris ce qui se passe , non ?

-Je... hésita le Premier Ministre. "

C'était précisément ce comportement qui faisait qu'il détestait tant les visites de Fudge. Après tout, il était le Premier Ministre du Royaume-Uni, et il n'aimait pas qu'on le traite comme un écolier ignorant. Mais, bien sûr, les choses s'étaient passées ainsi dès son premier jour en tant que Premier Ministre. Il s'en souvenait comme si c'était hier et savait que ce souvenir le hanterait jusqu'à son lit de mort. Il était debout, seul dans ce même bureau, et savourait son triomphe, après tant d'année de rêves et de maneuvres politiques, lorsqu'il avait entendu un toussotement derrière lui, tout comme ce soir, et avait vu cet immonde petit portrait lui parler et lui annoncer que le Ministre de la Magie était en route pour le rencontrer.

Bien sûr, il avait pensé que la longue campagne électorale et le stress de l'élection l'avaient rendu fou. Il était tout simplement horrifié de voir un portrait lui adresser la parole, mais ce fut encore pire quand il vit un homme jaillir de sa cheminée pour lui serrer la main. il était resté sans voix alors que Fudge lui expliquait aimablement qu'il y avait encore des sorcières et des sorciers dans le monde mais qu'il n'y avait pas à s'en préoccuper, puisque le Ministère de la Magie était responsable de la population magique et se débrouillait pour que la population non-magique ne devine jamais leur présence.

Ecrit par siraaj, à 19:49 dans la rubrique Harry Potter.
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Samedi (03/09/05)
HP6 chap. 1 suite
--> A petits pas, mais ça avance
Je sais que nombre d'entre vous sont très très impatients de connaître la suite. Mais traduire, ça prend un temps fou, je vous assure!
Donc, voici le chapitre 1 depuis le début, avec une petite suite...

Harry potter et le Prince de sang mêlé


Chapitre 1 : L'Autre Ministre

Minuit approchait. Le Premier Ministre était seul, assis dans son bureau, et lisait une longue note de service. Celle-ci ne faisait qu'effleurer son cerveau, car il n'était guère en mesure d'en dégager la moindre signification. Il attendait un appel du Président d'un pays lointain. Entre attendre que cet homme maudit l'appelle et la tentative d'effacer de sa mémoire le souvenir de ce qui fut une semaine interminable, exténuante et très difficile, son cerveau était saturé. Plus il essayait de se concentrer intensément sur le document qui se trouvait devant lui, plus il voyait clairement la mine réjouie d'un de ses opposants politiques. La personne en question avait fait irruption dans les nouvelles le jour-même. Elle avait non seulement fait la liste de tous les évènements tragiques qui avaient eu lieu au cours de la semaine précédente, (comme si quelqu'un avait besoin qu'on lui les rappelle), mais avait également expliqué pourquoi tous, sans la moindre exceptions, étaient imputables au Gouvernement.
A la seule pensée de ces accusations, le pouls du Premier Ministre s'accélérait. A ses yeux, ces dernières étaient tout sauf fondées et authentiques. Comment diable son gouvernement aurait-il pu empêcher ce pont de s'effondrer ? Il trouvait scandaleux qu'on ose les accuser de ne pas avoir déboursé suffisamment d'argent pour les ponts. Il datait de moins d'une décennie et même les meilleurs experts en la matière ne sont pas parvenus à expliquer pour quelle raison il avait clairement fondu en deux parties, envoyant une douzaine de véhicules dans les profondeurs blafardes du fleuve qui se situait juste en-dessous.
De plus, comment osait-on laisser entendre que c'était la négligence des agents de police qui avait occasionné ces deux meurtres si affreux et si médiatisés, ou encore que le gouvernement aurait dû prévoir, d'une manière ou d'une autre, l'étrange ouragan qui s'était abattu sur le sud-ouest de l'Angleterre, ayant causé des dommages aux deux individus ainsi qu'à leur propriété ? Etait-ce sa faute si, Herbert Chorley , un de ses secrétaires d'État, avait choisi cette même semaine pour agir de manière si insolite qu'il allait être dans l'obligation de consacrer beaucoup plus de temps à sa famille ?
"Un vent de malheur souffle sur notre pays", avait conclu son adversaire, dissimulant à peine son visage grimacé.
Et malheureusement, il avait raison. Le premier ministre le sentait lui-même; tout le monde semblait vraiment plus malheureux que d’habitude. Même la météo était morne. Tout ce maudit brouillard en plein mois de juillet, ce n’était pas logique, il y avait quelque chose d’anormal dans tout cela.
Il se tourna vers la deuxième page de son rapport et vu qu’elle était beaucoup plus longue que la précédente. Il décida donc d’abandonner en prétendant qu’il s’agissait d’un travail médiocre. Comme il s’étirait les bras au dessus de sa tête, il en profita pour jeter un coup d’œil triste à la salle qui lui servait de bureau. C’était une drôle de pièce agrémentée d’une belle cheminée de marbre disposée en face de grandes fenêtres à guillotines fermement verrouillées à cause du froid régnant à l’extérieur. Le premier ministre se leva en frissonnant légèrement et se dirigea vers les fenêtres afin d’observer l’épaisse brume qui venait se presser contre la vitre. C’est à cet instant, alors qu’il était dos à la pièce, qu’il entendit un léger toussotement derrière lui.
Il se figea devant le reflet de son propre visage rempli de peur sur la vitre sombre. Il connaissait ce bruit. Il l’avait déjà entendu auparavant. Très lentement, il se tourna pour faire face à une pièce vide.
"Bonjour ?" dit-il en essayant de paraître plus courageux qu’il ne l’était en réalité.
Pendant un bref instant, il eut l’espoir que personne n’allait lui répondre. Mais, une voix s’éleva tout d’un coup. C’était une voix tranchante et décidée, comme si les mots avaient été appris par cœur. Comme l’avait deviné le premier ministre lorsqu’il avait entendue le léger toussotement, elle provenait du petit homme ressemblant à une grenouille qui portait une longue perruque argentée et qui était peint sur une petite toile crasseuse dans le coin de la pièce.
"Au premier ministre moldu. Devons nous rencontrer d’urgence. Veuillez répondre immédiatement. Cordialement, Fudge."
L’homme sur la peinture regarda le premier ministre d’un air interrogateur.
"Euh," dit le premier ministre, "écoutez, ce n’est pas vraiment le bon moment… J’attend un coup de téléphone, vous savez, du président de..."»
"Ca pourra s’arranger," dit le portrait aussitôt. Le cœur du premier ministre fit un bond dans sa poitrine. Il avait justement eut peur de ça.
"Mais je voulais vraiment parler à..."
"On s’arrangera pour que le président oublie d’appeler. Il retéléphonera plutôt demain soir," dit le petit homme. "Veuillez répondre immédiatement à
Mr. Fudge."
"Je, oh, très bien," dit faiblement le premier ministre. "Oui, je vais voir Fudge."
Il se dépêchait de regagner son bureau tout en arrangeant sa cravate. Il avait à peine reprit place à son bureau et tenté de se donner ce qu'il espérait être une apparence détendue, pas du tout déconcertée, lorsque des flemmes vertes firent soudain irruption dans la grille vide du foyer, juste en-dessous de sa cheminée de marbre. Il observait en essayant de ne pas trahir une lueur de surprise ou d'affolement, alors qu'un homme bien en chaire jaillit des flammes en tourbillonnant à toute vitesse. Quelques secondes plus tard, il était hors des flammes, sur un tapis qui avait l'air relativement ancien, et se débarrassait des cendres accrochées aux manches de sa longue robe de sorcier ornée de fines rayures. Dans sa min, il tenait un chapeau melon de couleur vert jaune.
- "Ah... Monsieur le Président," dit Cornelius Fudge en avançant à grands pas, la main tendue. "Content de vous revoir".
Pour le Premier Ministre, ce fut impossible de rendre le compliment à Fudge en toute honnêteté et il préféra ne rien dire. Il n'était pas content du tout de voir Fudge. Franchement, ces visites occasionnelles ne faisaient qu'inquiéter le Premier Ministre, et il était donc prêt à entendre de très mauvaises nouvelles. De plus, Fudge avait l'air très anxieux. Il semblait plus maigre, plus chauve, plus grisonnant que de coutume et avait une mine décomposée. Le Premier Ministre avait déjà rencontré des politiciens dans le même état que l'était Fudge, et ça ne présageait généralement rien de bon.
Ecrit par Naelia, à 13:06 dans la rubrique Harry Potter.
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