En fait, ce n'est pas vraiment le moment de s'ennuyer! Trêve de plaisanterie.
Eh oui, les mois, les semaines, puis les jours passent. Et le jour fatal avance à grand pas.
J'étais déjà stressée toute la semaine pour rien du tout. Je crois que l'état de stress est l'état psychologique qui me convient le plus. Aujourd'hui, j'avais rendez-vous chez l'ophtalmologue, et je ne sais pas pour quelle raison, mais je pressentais de mauvaises surprises. Mais non, tout va bien. Je n'ai pas de problèmes, ce qui me rassure momentanément (ce stress là peut être repoussé à dans trois mois).
Je peux maintenant entièrement me consacrer au stress du bac.
J'ai particulièrement apprécié cette fin d'année scolaire, avec des cours alors que tout le monde avait congé. De plus, le cadre de notre établissement est idyllique. C'est très originale : en pleine campagne, au beau milieu des champs et des vaches. Au moins, çà ne manque pas de distraction. Les profs étaient plutôt cool et on allait presque tout le temps boire quelque chose après les cours (du moins pour ceux qui étaient présents).
Première épreuve : philo. J'espère de tomber sur la connaissance ou sur le désir, mais surtout pas sur la politique. Effectivement ne m'étant jamais réellement intéressée à la politique, j'ai de grosses lacunes qui sont difficiles à combler en quelques jours. En lettres, je prie pour que Nadja et Giono tombent, car j'ai horreur du moyen-âge et de Perceval. Et en histoire-géo, je souhaiterais une épreuve longue d'histoire avec la Seconde Guerre mondiale. Pas de géo en épreuve longue! Je me bloque sur les plans, ce qui fait que je suis presque toujours hors sujet.
Enfin, les épreuves de langues seront mes préférées. J'apprends vite car ça m'intéresse.
Et je suis ravie, car normalement cette année j'aurai des épreuves aménagées pour non-voyants et un tiers-temps. Ca passe bien!
Et après le bac, quatre mois de vacances seront les bienvenus. Je me réjouis de l'été, du repos, des sorties...

Et sinon, juste en passant, petit clin d'oeil à la jeunesse qui dégénère de plus en plus : en sortant d'un magasin, un petit d'environ 10 ans c'est approché de ma mère et lui a craché dessus. Mais où se trouve l'éducation ? C'est quand-même un peu effarant.


Bonne chance à tous les bacheliers ! (vu que je ne risque plus d'écrire par ici avant la fin des épreuves)