Après tout, qu'est-ce qui fait la différence ?
Il m'arrive, parfois, de penser un peu, et de me poser certaines question comme celle-ci par exemple : faut-il être différent ? Qu'est-ce qu'au juste la différence ?
Ah, mais oui, j'avais oublié que notre dite société était très fermée, très bornée, et donc, strictement hermétique. Il lui est totalement impossible de tenter de s'adapter à d'autres individus ou phénomènes que ceux qui correspondent au stéréotypes parfaits qu'elle ne cesse d'exhiber.
Ces mannequins affichés à tous les coins de rue, est-ce le destin que la société a prévu pour toutes les jeunes filles, qui, passagèrement, pour suivre la tendance, se plongent dans les magasines de mode qu'elles s'obstinent à vouloir suivre à la lettre ?
Je ne crois malheureusement pas appartenir au moule que la société a modelé pour notre génération. En fait, je ne sais pas vraiment à quel type social j'appartient. J'ai mon petit monde à moi, mon petit cercle d'amis. Parfois je me dis que je devrais plus sortir, me mêler aux autres..., mais en fin de compte, cela ne m'apporte rien, car chacun a ses propres problèmes. L'important est donc d'être bien avec soi-même, et je crois de l'être.
J'ai de la chance de vivre dans une famille géniale, et à mes yeux, cela est la chose la plus importante. Je vis avec ce que j'ai, je tente de soigner les amis qui m'ont accorder leur confiance, et qui croient également en moi. Je tente également de vivre de manière indépendante, sans avoir à mendier l'aide d'autrui. Je veux avoir du plaisir avec les autres, mais je hais la pitié, la contrainte à mon égard, et donc, en fin de compte, ce qui est un handicape, c'est la dépendance.
Je suis responsable de tout ce que je fais, eh oui, j'en ai l'âge, je prends mes décisions et apprends un peu à me débrouiller, à faire comprendre aux autres mes voeux, ce qui me plait, ce qui me déplait...
Ces moments où je me demande si je suis vraiment comme tout le monde, c'est par exemple quand au café du coin avec des amis je mange mon morceau de gâteau très maladroitement, avec premièrement un doigt sale car je ne parviens pas à ramasser ma part de gâteau que j'ai tenté de couper, et finalement, lorsque je prends la fin de la tranche dan ma main pour essayer de limiter les dégâts, je me rends compte qu'il y aurait un petit effort de ma part à fournir. Les miettes sur la table, je peux les éviter! Il suffit d'un peu plus de concentration, voila le secret.
Et voila où je voulais en venir : j'avoue être un peu trop méfiante, mais bon, c'est par expérience, je ne peux m'empécher de m'imaginer tous les regards des tables voisines posés sur moi, m'examinant avec précision et se demandant à quand leur viendra l'opportunité d'attraper un fou rire.
Mais avec le temps, ma famille et moi avons appris à passer par-dessus les regards et jugements d'autrui. Après tout, ils n'ont qu'un aperçu superficiel de mon existence et ne me jugent que hors de connaissance de cause.
C'est comme mon experte d'oral de langue du Bac qui au départ semblait ne pas pouvoir trouver d'autre solution que de s'obstiner à vouloir me faire décrire une image. Heureusement, j'ai réussi à la convaincre que ce n'est pas la différence qui m'a freinée et empêchée de me présenter au Bac!!!
C'est tout pour ce soir. Je vais retourner à mon pauvre petit chien complètement tétanisé par les pétards et les feux d'artifice. Bientôt la fête nationale! Il, enfin, elle ne cesse de haleter.
Je pense que les enfants du cartier pourraient trouver meilleure occupation. Et surtout, ils devraient songer à ne pas dépenser l'argent que leurs parents leur donnent le matin avant d'aller au travail pour avoir la paix en achetant ces feux et pétards qui se brisent en un seul éclat! Bon, les plaintes, c'est fini!!! Let's smile!
Ah, mais oui, j'avais oublié que notre dite société était très fermée, très bornée, et donc, strictement hermétique. Il lui est totalement impossible de tenter de s'adapter à d'autres individus ou phénomènes que ceux qui correspondent au stéréotypes parfaits qu'elle ne cesse d'exhiber.
Ces mannequins affichés à tous les coins de rue, est-ce le destin que la société a prévu pour toutes les jeunes filles, qui, passagèrement, pour suivre la tendance, se plongent dans les magasines de mode qu'elles s'obstinent à vouloir suivre à la lettre ?
Je ne crois malheureusement pas appartenir au moule que la société a modelé pour notre génération. En fait, je ne sais pas vraiment à quel type social j'appartient. J'ai mon petit monde à moi, mon petit cercle d'amis. Parfois je me dis que je devrais plus sortir, me mêler aux autres..., mais en fin de compte, cela ne m'apporte rien, car chacun a ses propres problèmes. L'important est donc d'être bien avec soi-même, et je crois de l'être.
J'ai de la chance de vivre dans une famille géniale, et à mes yeux, cela est la chose la plus importante. Je vis avec ce que j'ai, je tente de soigner les amis qui m'ont accorder leur confiance, et qui croient également en moi. Je tente également de vivre de manière indépendante, sans avoir à mendier l'aide d'autrui. Je veux avoir du plaisir avec les autres, mais je hais la pitié, la contrainte à mon égard, et donc, en fin de compte, ce qui est un handicape, c'est la dépendance.
Je suis responsable de tout ce que je fais, eh oui, j'en ai l'âge, je prends mes décisions et apprends un peu à me débrouiller, à faire comprendre aux autres mes voeux, ce qui me plait, ce qui me déplait...
Ces moments où je me demande si je suis vraiment comme tout le monde, c'est par exemple quand au café du coin avec des amis je mange mon morceau de gâteau très maladroitement, avec premièrement un doigt sale car je ne parviens pas à ramasser ma part de gâteau que j'ai tenté de couper, et finalement, lorsque je prends la fin de la tranche dan ma main pour essayer de limiter les dégâts, je me rends compte qu'il y aurait un petit effort de ma part à fournir. Les miettes sur la table, je peux les éviter! Il suffit d'un peu plus de concentration, voila le secret.
Et voila où je voulais en venir : j'avoue être un peu trop méfiante, mais bon, c'est par expérience, je ne peux m'empécher de m'imaginer tous les regards des tables voisines posés sur moi, m'examinant avec précision et se demandant à quand leur viendra l'opportunité d'attraper un fou rire.
Mais avec le temps, ma famille et moi avons appris à passer par-dessus les regards et jugements d'autrui. Après tout, ils n'ont qu'un aperçu superficiel de mon existence et ne me jugent que hors de connaissance de cause.
C'est comme mon experte d'oral de langue du Bac qui au départ semblait ne pas pouvoir trouver d'autre solution que de s'obstiner à vouloir me faire décrire une image. Heureusement, j'ai réussi à la convaincre que ce n'est pas la différence qui m'a freinée et empêchée de me présenter au Bac!!!
C'est tout pour ce soir. Je vais retourner à mon pauvre petit chien complètement tétanisé par les pétards et les feux d'artifice. Bientôt la fête nationale! Il, enfin, elle ne cesse de haleter.
Je pense que les enfants du cartier pourraient trouver meilleure occupation. Et surtout, ils devraient songer à ne pas dépenser l'argent que leurs parents leur donnent le matin avant d'aller au travail pour avoir la paix en achetant ces feux et pétards qui se brisent en un seul éclat! Bon, les plaintes, c'est fini!!! Let's smile!
Ecrit par Naelia, le Mercredi 28 Juillet 2004, 22:46 dans la rubrique Récit d'une vie jour pour jour.
Commentaires :
tgtg
je ne lis
mais les tiens sont si bien écrits que je m'y attarde!!!
belle leçon de vie :-)