Un an déjà - comme le temps passe vite
--> Mauvais souvenirs
Un an comme aujourd'hui, j'étais à l'hôpital. J'avais dû me faire opérer aux yeux. Depuis la rentrée de septembre 2002 jusqu'aux vacances de Pâques j'ai eu beaucoup de problèmes de santé. Ce fut un grand dilemme. Au début, je rechignais catégoriquement à me faire opérer. Mais quand on m'eut dit clairement que si je ne le faisait pas je risquais de devenir complètement aveugle, je n'eus qu'à accepter. Puis, selon mon optique de vie habituelle, je me disais qu'il y a des gens bien plus malades que ça. Finalement, après l'opération, j'ai eu quelques petites complications. Pour quatre mois, je devais me rendre à l'hôpital ophtalmique de Lausanne, à une heure de voiture de chez moi, pour subir une piqûre dans l'oeil droite. Ce n'était vraiment pas facile. Heureusemetn que ma famille était là pour me soutenir moralement.
J'ai manqué trois semaines de cours. Bien que tout le monde me répétait que la santé vient avant toute chose, j'avais du mal à accepter de devoir rester tranquille. Après tout, c'était de l'égoïsme; il y a des gens qui ne peuvent jamais sortir et qui doivent rester leur vie durant dans un lit.
Le 2 décembre est également l'anniversaire de mon professeur d'italien. Je me suis rappelée de lui souhaiter un heureu anniversaire, car l'an passé, depuis mon lit d'hôpital, je lui avait envoyé un texto. IL fallait bien que je me passe un peu le temps. A la télévision, j'avais regardé La Vita è Bella de Roberto Begnini, film que j'étudie pour le bac d'italien.
Je m'aperçois finalement que ce jour là une multitude de choses coïncidaient par pure hasard.
Maintenant, pour mes yeux, tout va mieux, mais c'est quand-même toujours un peu la panique la veille de mes rendez-vous trimestriels chez l'ophtalmologue. De mauvaises surprises me hantent.
J'ai manqué trois semaines de cours. Bien que tout le monde me répétait que la santé vient avant toute chose, j'avais du mal à accepter de devoir rester tranquille. Après tout, c'était de l'égoïsme; il y a des gens qui ne peuvent jamais sortir et qui doivent rester leur vie durant dans un lit.
Le 2 décembre est également l'anniversaire de mon professeur d'italien. Je me suis rappelée de lui souhaiter un heureu anniversaire, car l'an passé, depuis mon lit d'hôpital, je lui avait envoyé un texto. IL fallait bien que je me passe un peu le temps. A la télévision, j'avais regardé La Vita è Bella de Roberto Begnini, film que j'étudie pour le bac d'italien.
Je m'aperçois finalement que ce jour là une multitude de choses coïncidaient par pure hasard.
Maintenant, pour mes yeux, tout va mieux, mais c'est quand-même toujours un peu la panique la veille de mes rendez-vous trimestriels chez l'ophtalmologue. De mauvaises surprises me hantent.
Ecrit par Naelia, le Mardi 2 Décembre 2003, 20:26 dans la rubrique Récit d'une vie jour pour jour.